Santé : thon en conserve à haute teneur en mercure, réponse de Petit Navire

Une récente enquête menée par les associations Foodwatch et Bloom a mis en lumière une préoccupante réalité : de nombreuses boîtes de thon vendues en Europe contiennent des niveaux de mercure supérieurs aux normes autorisées.

Le mercure dans nos assiettes #

Cette découverte soulève des questions sérieuses quant à la sécurité alimentaire.

Plus spécifiquement, Petit Navire, une marque bien connue en France, se trouve au cœur de cette controverse. Des tests ont montré que certains de leurs produits dépassent de 13% les limites les plus strictes fixées par l’Union européenne, avec des concentrations atteignant 3,9 mg/kg.

La réponse de Petit Navire #

Face à ces accusations, Petit Navire, détenu par le groupe Thai Union Frozen, a rapidement réagi. La firme assure que ses produits sont sûrs, soulignant que des tests mensuels sont effectués pour garantir la conformité des poissons à la réglementation européenne.

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Les résultats de ces tests, selon l’entreprise, montrent que le taux de mercure dans leurs thons est bien en dessous du seuil autorisé, oscillant entre 0,2 et 0,3 mg/kg. Ces mesures sont validées par des laboratoires indépendants et accrédités.

Les enjeux de santé publique #

L’exposition au mercure peut avoir des conséquences graves sur la santé, notamment des troubles neurologiques et des malformations chez les enfants exposés in utero. L’Anses met en garde contre les risques liés à la consommation de produits contaminés.

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Cette situation n’est pas seulement un problème pour la marque incriminée mais soulève une inquiétude générale concernant la surveillance des produits alimentaires mis sur le marché européen.

Actions et réactions #

En réponse à ces découvertes alarmantes, Bloom et Foodwatch ont lancé une pétition exigeant des actions immédiates des pouvoirs publics et des distributeurs pour protéger la santé des consommateurs. Ils pointent du doigt une lacune réglementaire quant à la fréquence des tests de mercure, laissant aux entreprises une grande liberté.

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La Fédération des industriels d’aliments conservés (FIAC) a également pris position, affirmant que les produits incriminés ne représentent pas un danger pour la santé. Cependant, la crédibilité de cette affirmation reste questionnée par les consommateurs et les experts de la santé.

  • Interrogations sur la régulation des tests de mercure
  • Nécessité d’une action urgente pour la révision des normes de sécurité
  • Appel à la responsabilité des fabricants et des autorités sanitaires

« Nous n’avons pas trouvé de loi qui fixe spécifiquement la fréquence de test à adopter ni à quelle étape de la chaîne ces tests doivent être effectués. Les entreprises semblent donc libres de fixer leurs fréquences de test comme bon leur semble », écrivent Bloom et Foodwatch.

Cette affaire met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue et d’une réglementation plus stricte en matière de sécurité alimentaire. Les consommateurs sont en droit d’attendre une transparence totale et des produits sûrs sur leur table. La santé publique doit être une priorité incontournable dans la gestion des produits alimentaires.

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